Avec son dernier livre "La colère des quartiers populaires", Julien Talpin, sociologue, nous plonge dans plusieurs années d'incompréhensions croissantes entre institutions et habitants.
Points de vue
Regards experts pour avancer et regards extérieurs pour faire un pas de côté
A partir de l’exemple de l’eau, Hervé Defalvar indique des liens et apports respectifs entre communs et participation citoyenne. Reliant intérêt commun, intérêt collectif et intérêt général, il indique la voie d’une démocratie du faire commun.
Pour le fondateur de la Fabrique des Transitions, Jean-François Caron, le changement se joue dans une coopération entre élus, habitants et acteurs locaux : une "démocratie du faire" à privilégier dans les territoires.
Pour Nicolas Bricas, renforcer le poids des consommateurs face aux entreprises agro-alimentaires pourrait passer par une action volontariste des collectivités territoriales.
Tout arrêter et changer de direction ? Manon Loisel et Nicolas Rio, consultants, posent un regard sans concession sur la participation citoyenne.
Selon le dirigeant associatif Achraf Manar, les citoyens ne gagnent en pouvoir de décision que dans le rapport de force.
La préoccupation majeure des citoyens est la transparence dans l'usage des ressources publiques, estime Bachir Kanouté, de l'OIDP-Afrique.
Pour Louise Arrivé, 23 ans, militante de la génération climat, le maître mot, c'est la co-construction. Son inspiration méthodologique ? Le théâtre d'improvisation.
L’intelligence collective, il la voit rarement dans les réunions qu'il observe depuis trente ans. Le dessinateur Antoine Chereau met ses espoirs dans les conventions citoyennes.