Les Françaises et les Français voient la démocratie participative d’un bon œil. Une appréciation apparemment contradictoire avec les chiffres de la participation.
Les citoyens veulent-ils (vraiment) participer ?
Pour Guillaume Petit, politiste et spécialiste de l’engagement participatif, la participation ne peut pas concerner tout le monde.
Alexandra Villarroel, responsable des programmes de science participative du Muséum national d'Histoire naturelle, constate que la mobilisation des citoyens n'est pas un problème.
L’engagement des bénévoles est massif et mobilise toutes les catégories de la population, observe Floriant Covelli, de l'Institut français du Monde associatif. Mais les motivations évoluent.
Selon la politiste Jessica Sainty, la majorité des citoyens accepte avec fatalisme les limites de la démocratie représentative et n'envisage pas de participer.
Les mouvements sociaux montrent que les citoyens souhaitent participer à la vie publique. Pour Dorian Dreuil, ceux-ci sont loin de se satisfaire de la représentation politique.